Cours de danse

La danse orientale (en arabe « raks sharki »), originaire du Moyen-Orient, comprend le baladi (danse populaire), le sharqi (danse plus récente influencée par le jazz et représentée sur scène, dans des tenues de spectacle…) et le saidi (danse folklorique).

La danse orientale est réputée être l’une des plus anciennes du monde.

En Occident, où elle s’est répandue dans les cabarets à partir des années 1930, elle est plus connue sous le nom erroné et réducteur de « danse du ventre » (bellydance en anglais). Les Français l’ont découverte quand les soldats de Bonaparte ont débarqué en Égypte : issus d’une société relativement puritaine, où la nudité était un péché tandis que l’Église considérait la danse comme une marque du démon, ces soldats ont interprété les déhanchements langoureux des danseuses comme des invitations racoleuses de prostituées.

La danse du ventre, Jean-Léon Gérôme, XIXème siècle.

C’est cette interprétation, ainsi que le développement d’une danse orientale « de cabaret » pas toujours de bonne qualité qui sont responsables de cette appellation un peu méprisante de « danse de ventre » et de la mauvaise réputation dont la danse orientale souffrait il y a quelques années en France.

A partir des années 1990, la danse orientale a commencé à conquérir l’Europe et l’Amérique. En France, elle jouit d’un véritable engouement et a désormais gagné ses lettres de noblesse.

Elle mérite amplement sa popularité actuelle, car c’est une danse très gracieuse et expressive, qui permet de laisser parler son corps et sa féminité sur des musiques tantôt langoureuses, tantôt très rythmées.